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lequel est déposé un bouquet de fleur d’oranger, le tout d’une fraîcheur extraordinaire.

À la mémoire de Mademoiselle Léonie LUDÉ.
19 septembre 1851, âgée de 19 ans.


Ô ma douce compagne, ô ma fille adorée,
Tu m’as quittée trop tôt pour ne plus revenir.
Que ferai-je, ô mon Dieu ! pauvre veuve éplorée !
Te regretter sans cesse est mon seul avenir.




Femme FRÉMY. 1810-1849.


Adieu, femme chérie et digne de regrets,
Femme au cœur excellent, adieu, repose en paix.
Adieu, pauvre martyre, héroïque victime.
Ta mémoire commande une profonde estime.
Un digne et saint respect ! que de regrets cuisants
Pour ceux qui près de toi n’ont été que méchants.




Mademoiselle GIREAUD. 1818.


Après avoir détruit mon seul frère et mon père, la faux de l’inflexible temps m’atteignit à seize printemps… Plaignez ma mère.




Anastasie FONTAINE, dame DURAND. 1851, à l’âge de 42 ans.


Ô ma sœur bien aimée, depuis ta perte, hélas !
Nos cœurs sont navrés en voyant venir ton trépas.
Un cœur si bon ne méritait pas un si grand malheur,
Toi qui nous as fait jurer notre amitié, ma bonne sœur,