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Reçois de ton époux les douloureux adieux !
Tu vas de tes vertus trouer la récompense,
À qui souffre ici bas Dieu réserve les cieux.




Anne-Alice GIROUX. 1847-1849.


Pauvre petite créature,
Dans le cours de ton existence,
Privée des bienfaits de la nature,
Tu n’en connus que la souffrance.




Dame RIGAUD, née en 1812, décédée en mai 1849.


Oh ! malgré mes douleurs et d’affreuses misères,
De souvenir ma Louise reçois l’hommage,
Plus d’une larme a mouillé mes paupières,
En t’édifiant ce modeste entourage ;
Mais ta Louise, ton Albert tant regretté,
Orphelins si jeunes privés d’une mère,
Viendront souvent l’âme émue de piété,
À deux genoux prier sur cette terre !
Ils te prieront de cœur, bonne mère adorée,
Que tu veilles sur eux au céleste séjour,
Femme du prolétaire, ô Louise tant aimée !
Le souvenir, la prière c’est toujours de l’amour.
Terre où repose ta dépouille mortelle,
Depuis que l’âme est remontée aux cieux,
Nous t’arroserons de larmes éternelles,
Jusqu’au revoir, amie, reçois nos adieux !




Alfred PERRIN, dans sa 14e année.


Il vécut comme les roses,
L’espace d’un moment,