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Et pour ta fille chérie !
Quelle douleur pour elle !




Ici reposent les corps de François QUEVENOT et de Anne-Françoise BELOEIL, son épouse.


Les dernières volontés d’une mère chérie
Furent qu’auprès des dépouilles de son époux,
On déposât les siennes, et leurs enfants, jaloux
De reposer près d’eux dans ma terre chérie,
Firent construire ce caveau à tous destiné
Devenu pour eux le bien le plus sacré.




A la mémoire de Victorine-Émilie TAVERNE. 1849, âgée de 7 ans.


Ses dernières paroles : « Viens embrasser petit père ; au revoir, mon petit papa ; » pour sa pauvre mère ont été ses adieux les plus tendres et les plus douloureux.


De même sa vie s’éteignait
Et notre ange au ciel s’envolait.




Alphonse-Armand RICADA. 1850, à 5 ans.


Tu dors, enfant chéri, du plus cruel sommeil,
La douleur, les regrets, dans notre réveil.
C’était trop de bonheur de ton aimable enfance,
Le ciel, hélas ! jaloux nous ravit l’espérance
Adieu, cher fils ! adieu ; d’une joie éphémère,
Rien ne consolera et ton père et ton frère !!!




Ici reposent Eugène-Alexandre SANÉ. 1822, âgé