Que ton ombre veille sur nous.
Hélas ! ma fille n’a plus de père.
Jeune encore il est mort ; des douleurs de ce monde,
Il passa doucement au repos de la tombe.
Pour ses frères, sa sœur, il fut un second père.
En amitié toujours il se montra sincère,
Il vécut honnête homme et mourut en chrétien.
Passants, priez : ici gît un homme de bien.
Elle fut quinze ans à s’éteindre,
À s’éteindre en souffrant, en pleurant, en priant ;
Quinze ans ! Mon Dieu, ayez pitié de son tourment,
Mais malgré ses douleurs, malgré son dévouement,
L’époux qui lui servit est bien le plus à plaindre.
Tu nous as précédés, le sort fut bien injuste.
De la voix, du regard, de ton regard si doux,
Tu dis, parents, amis, dans ce séjour des justes,
Venez, je vous attends au triste rendez-vous.
Adieu, notre meilleure amie,
Adieu !!! tes talents, tes vertus
Faisaient l’espoir de notre vie.
Pleurons, Adrienne n’est plus.
Pour ta pauvre amie
Que la perte est cruelle,