Vois-moi, vois tes enfants n’ayant d’autres charmes,
Qu’à gémir, arroser ta tombe de nos larmes,
Aussi, qui plus que toi possédait des vertus.
Dieu te créa parfaite et pourtant tu n’es plus !
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Mais crois qu’en attendant tu nous verras sans cesse
Prier sur ton tombeau, plongés dans la tristesse.
Bientôt, hélas ! bientôt il s’ouvrira pour moi,
Oui, oui, bientôt mon corps gitera près de toi.
Sur une colonne tronquée, de marbre blanc :
Adieu ! bien chère enfant, précieuse richesse,
Qui pour nous valait mieux que l’or et les rubis.
Adieu ! petite fille, ange du paradis,
Adieu !!! nous te pleurons et t’aimerons sans cesse.
Je répandrai mon âme au seuil du sanctuaire,
Seigneur ! dans ton nom seul je mettrai mon espoir.
Mes cris t’éveilleront, et mon humble prière
S’élèvera vers toi comme l’encens du soir.
À ma chaste épouse, à nos enfants chéris,
Louis, Ferdinand, anges du paradis,
Fais, Joséphine, qu’un jour nous soyons réunis,
Ta famille et la mienne et aussi nos amis !