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G. GRASSET. 1843, à 47 ans.
Quand la douleur fit place au cruel désespoir,
A regret tu quittas ton épouse chérie !
Ah ! puissions-nous bientôt, et c’est là mon espoir,
Vivre à jamais unis dans la céleste vie !
Hélas ! combien est redoutable
La mort toujours inexorable !
Ces souvenirs, ô cher ami,
Nous conduiront souvent ici.
Tombe la plus ancienne que je connaisse :
Ci-gît Dame FEVEZ, épouse de V.-J. Robert, négociant, décédée le 19 prairial an XII (1804) âgée de 49 ans trois mois.
En terminant sa vie elle nous laisse ; nos regrets ne la quitteront jamais.
Héloïse-R. LIVET, 1846, à 14 ans et demi.
O chaste et blanche fleur par l’hiver moissonnée,
Sous la forme d’un ange élève-toi vers Dieu.
La mort en te frappant vierge t’a couronnée,
Prends ton vol vers les cieux, c’est ta patrie, adieu.
Ici reposent et sont unis nos enfants bien-aimés : Jules-Louis FREMANCOUR. 1849-1850, et Julie-Louise FREMANCOUR. 1851-1852.
Pauvres enfants, la mort inflexible et cruelle
Nous a ravi leurs regards si doux, si caressants,