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Que de chagrins amers, que de peines cruelles !
Pourrai-je supporter mes douleurs éternelles !
Ange de dévouement, de bonté et d’amour,
Seul sentier, seul bonheur de ma vie !!
Je t’ai perdue pour jamais sans retour.
Comment vivre sans toi, sans toi, ô ma pauvre Julie !
Du haut des cieux où tes vertus te placent.
Bonne mère tant aimée, veille sur tes enfants.
Veille sur ton époux, chère Julie, de grâce,
Et soutiens-moi sur terre dans mes affreux tourments.
Encor jeune au tombeau tu fais couler nos pleurs
En nous laissant en proie à d’horribles douleurs.
Pleurer toujours, pleurer exilé sur la terre,
Attendant que la mort nous réunisse à toi.
Elle seule pourra finir notre misère,
Adieu, chère Julie ! ma pensée est pour toi.




Henri REYNAUD. Mort en 1852 à 58 ans.


Repose en paix, mon bien-aimé, en attendant ta malheureuse veuve.


À MARIA, par son ami Alfred Hude, morte le 9 mars 1852.


Toi dont le ciel s’empare,
Jaloux de nos beaux jours,
Hélas ! tout nous sépare !
Mais je t’aime toujours.




Sur deux pierres, près l’une de l’autre :


J.-Francois CACHET. 1774-1845.


Il fut bon, simple, aimant, aimé de la jeunesse.