encore 306 représentations, avec quatre œuvres, et Gounod 822, avec deux seulement.
Qui oserait prétendre que le snobisme seul eût pu soutenir pendant près d’un quart de siècle la vogue de l’œuvre wagnérien, qui avait eu contre lui, au début, à Paris comme à Vienne ou à Berlin, une bonne majorité des abonnés ? Cette musique répon-
reparaissait de 1905 à 1913, et atteignait sa 392e représentation depuis 1778.
Pour Wagner, son actif s’établit ainsi, de la Walkyrie (1893) à Parsifal (1914).
La Walkyrie (1893-1914) |
224 |
Les Maîtres-Chanteurs (1890-1914) |
105 |
Tannhäuser (1861 ; 1897-1914) |
243 |
Siegfried (1902-1913) |
40 |
Tristan (1905-1914) |
68 |
L’Or du Rhin (1904-1913) |
30 |
Le Crépuscule des Dieux (1907-1913) |
39 |
Parsifal (1914) |
35 |
Ses œuvres figuraient 60 fois sur l’affiche de l’Opéra pendant les sept premiers mois de 1914. Gounod, dans le même laps de temps, paraissait 29 fois, Saint-Saëns, 19, Massenet, 21, Verdi, 15, « ce qui prouve au moins, dit M. Ad. Jullien, que les progrès de la musique wagnérienne n’ont pas fait à la musique française un tort aussi grand qu’il plaît à quelques échauffés de l’enseigner. » (Journal des Débats, 1er août 1915.) Les œuvres mises en scène à l’Opéra par la direction Messager, donnaient les chiffres suivants :
Les Joyaux de la Madone |
17 | |
La Damnation de Faust |
(60 en 1920). | 44 |
Mona Vanna |
(44 en 1920). | 40 |
Le Miracle |
20 | |
Déjanire |
16 | |
Salomé |
47 | |
Scémo |
6 | |
Le Vieil Aigle |
5 | |
Suite de Danse (Chopin-Vidal) |
35 | |
La Fête chez Thérèse (R. Hahn) |
20 | |
Hansli le Bossu |
8 | |
Philotis |
6 | |
Les Bacchantes |
20 | |
Fervaal |
9 |