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également de l’insuffisance actuelle, et d’une exagération qui serait funeste à tous les points de vue.

La création d’un chemin de fer qui desservirait l’arrondissement de Castres, peut donc être considérée comme un des moyens les plus efficaces et les plus sûrs d’arrêter un mouvement déjà fâcheux, dans les conditions où il se produit, et dans les proportions auxquelles il est arrivé ; mais qui, en prenant un plus large développement, deviendrait inévitablement compromettant pour les intérêts de l’agriculture et de l’industrie.


III.

Séance du 31 Décembre 1858.


Présidence de M. A. COMBES.

M. le président donne lecture d’une lettre de M. le Préfet du Tarn, relative à la brochure contenant les procès-verbaux de l’année 1857—58.

Un bulletin de la Société académique des Hautes-Pyrénées est renvoyé à l’examen de M. Cumenge.

Mme  veuve Grillon, imprimeur, et MM. Pagés et Balaran, lithographes, offrent à la Société un calendrier pour l’année 1859.

M. A. Combes fait remettre à chacun des membres de la Société un exemplaire de son roman historique intitulé : la Peste et les Fortifications, chronique castraise, du temps du cardinal de Richelieu.

M. Parayre communique à la Société le dessin d’une pierre sculptée, trouvée dans la maison de M. Prat, rue Nauzinauquières. Cette pierre représente les armes de France entourées de deux branches de laurier. On lit au-dessus la date de 1590.