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tre les Anglais. Castres était en effet déjà devenu un centre de défense ; et les dépenses rendues nécessaires par ses fortifications avaient été payées par diverses communautés du comté. Seulement les consuls de la ville avaient cru pouvoir imposer les habitants forains, de leur propre autorité ; et Lacaune, Viane, Espérausse, Brassac, Castelnau, Gijounet, Cabanes-et-Barres, Escroux et Roquefère, réclamaient contre cette usurpation. La cause fut portée devant Guilhem de Spériat sénéchal, et la sentence rendue par lui dans une des salles de la Tourcaudière de Castres, décida qu’à l’avenir les consuls de Castres ne pourraient pas imposer les communautés du comté. Lorsque des affaires d’intérêt commun se présentèrent postérieurement, il devint donc indispensable d’être autorisé à se réunir pour délibérer.


VII.

Séance du 25 février 1859.


Présidence de M. A. COMBES.

M. le président déclare vacante la place de M. Cavayé, nommé juge d’instruction à Albi.

M. Cavayé, conformément à l’art. 3 des statuts, devient associé-fondateur.

Sur la proposition du bureau, M. Calvet, docteur en médecine, est nommé membre ordinaire de la Société.

M. Rocher, recteur de l’académie de Toulouse, écrit à la Société pour lui faire connaître qu’il n’a pas perdu de vue les vœux