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Il n’y a du reste aucun doute à émettre sur l’authenticité des documents. Un notaire les a tous écrits de sa propre main, et les a revêtus de sa signature, après les avoir collationnés. Un second notaire les a ensuite de nouveau comparés avec les originaux, et, pour que la valeur des copies fût irréprochable, il y a également apposé sa signature : la formule employée par les notaires, constate que ces précautions ont été observées pour chaque acte.

Quant aux indications fournies par ces documents, elles sont toutes, d’une manière plus ou moins spéciale, relatives à la communauté de Lacaune ; quelques-unes se rapportent à l’entier comté de Castres, dont Lacaune faisait partie. Cette différence d’intérêt autorise à les séparer les unes des autres, de manière à les mettre mieux en lumière.

Voici ce qui concerne les noms des seigneurs et comtes de Castres, et l’ordre dans lequel ils se sont succédés.

Ceux dont les noms sont mentionnés au Livre Vert et de qui émanent les actes transcrits sont : Philippe 1er de Montfort, 1236 — Philippe II faisant d’abord pour son père, et plus tard en son propre nom, 1268 — Jeanne de Lévis sa veuve, 1279 — Jean de Montfort, comte de Squillas et de Montroncous, son fils ; Éléonore de Montfort, sa fille ; Bernard de Comminge son gendre, 1279-1338 — Bouchard de Vendosme, fils d’Éléonore de Montfort, 1344 — Jean de Vendosme en faveur de qui le comté fut constitué en 1356 — Jeanne de Ponthieu, sa femme faisant pour son fils Bouchard II et Catherine de Vendosme sa fille, devenue épouse de Jean de Bourbon comte de la Marche, 1363-1398 — enfin Jacques de Bourbon, 1435 — et Bernard d’Armagnac son gendre 1438.

Quant à l’ordre de succession, les renseignements fournis par le Livre Vert ne sont pas en harmonie complète avec les généalogies données par divers auteurs.