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l’industrie, au commerce, à la médecine, à la chirurgie, à l’histoire, à l’archéologie, à la philosophie, à la littérature et aux beaux-arts. Il sera pris, ultérieurement une décision pour l’envoi de délégués.

La Société impériale archéologique du midi de la France adresse la dernière livraison de ses mémoires qui renferme une monographie de l’abbaye de Granselve par M. Jouglar. Ce travail sera l’objet d’un rapport. La Société en charge M. V. Canet.

M. BATIFFOL, professeur au lycée de Toulouse, fait hommage à la Société d’un volume qu’il vient de publier sous le titre de : Choix d’expressions latines avec notes explicatives pour l’intelligence des auteurs latins. La Société en renvoie l’examen à M. V. Canet.

M. PARAYRE dépose un échantillon de grès trouvé à Sicardens, près de Castres.


M. MARIGNAC rend compte d’un système de mnémotechnie soumis à la Société par M. l’abbé Barthe, aumônier de l’hôtel-Dieu de Gaillac.

La mémoire est une des plus belles et des plus utiles facultés ; elle entre comme élément essentiel dans la plupart des opérations intellectuelles. Sans la mémoire, toutes nos autres facultés deviendraient inutiles. Cette importance explique et justifie les efforts tentés de tout temps par des hommes amis des progrès utiles, pour trouver une méthode simple et facile, de soumettre la mémoire à des procédés qui rattachent à un centre commun, les objets qui lui sont confiés.

Les deux premières qualités de tout système de mnémotechnie sont la simplicité et la généralité. Le système de M. l’abbé Barthe réunit-il ce double mérite ?