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Si la Société accepte avec reconnaissance toutes les œuvres qui sont dans ces conditions, si elle tient à les faire connaître en les étudiant et en les appréciant, elle doit s’interdire tout ce qui touche aux discussions religieuses dogmatiques, ou politiques. Des ouvrages touchant à ces questions pourront prendre place dans sa bibliothèque ; mais il ne seront jamais l’objet d’un rapport.


M. A. PLAZOLLES adresse à la Société une élégie en vers patois, sur la mort de son neveu, lieutenant au 2e de zouaves.

Un sentiment pieux a dicté cette pièce. D’heureux rapprochements, des contrastes naturels et de bon goût, quelques élans inspirés par la guerre de Crimée, et par dessus tout, une douleur réelle, donnent à cette petite composition du mouvement et de l’éclat.


M. F. MARTIN rend compte de l’examen d’un certain nombre de pièces de monnaie, qui font partie de la collection de la Société.

Parmi les bronzes remis, il a été possible de reconnaître :

1° Une pièce qui porte autour de l’effigie Agrippa. c. f. cos. (14 a. J.-C.)

Et au revers une image de femme tenant dans ses deux mains des objets qu’on ne peut distinguer, avec les deux lettres S. C.

Agrippa était gendre d’Auguste.

2° Une pièce portant autour de l’effigie : Ti. Claudius. Cæsar Aug. p. m. tr. p. imp. (41-54.)

Et au revers un soldat, en position de combat, avec les deux lettres S. C.

3° Une autre pièce avec la même effigie et la même inscription.