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Quoiqu’il en soit, le grenier des pauvres fut ou rétabli ou augmenté par l’évêque de Lastic de St-Jal, à l’extrémité du couvent des Cordeliers, et son entrée était auprès de l’endroit où se trouve aujourd’hui la pierre qui porte l’inscription signalée.

L’épiscopat de M. de Lastic dura depuis 1736 jusqu’en 1752. Il ne fut signalé par aucun acte important, par aucun de ces faits que les historiens des petites localités recueillent avec soin et racontent avec leurs plus petits détails. Mais le souvenir des vertus et de la charité du pieux évêque resta dans la ville qu’il avait administrée pendant 16 ans. Il distribuait en fondations et en aumônes, tous ses revenus qui étaient considérables ; et la reconnaissance publique lui donnait le nom de père des pauvres. Aujourd’hui, l’inscription conservée dans cette impasse, est la seule constatation qui reste de sa charité, et la seule manifestation des sentiments qu’elle provoquait dans la ville de Castres.


M. V. CANET dépose au nom de M. Tillol, un travail sur quelques propriétés des surfaces du 2e ordre, assujetties à passer par 4 des intersections de quatre plans donnés.

Si on représente par (1), (2), (3), (4), les quatre plans donnés, il existe trois systèmes de surfaces du 2e degré (5), qui peuvent satisfaire à la condition proposée.

Si la surface (5) passe par deux points donnés, le plan (1) passe par un point fixe ; si la surface (5) passe par trois points donnés, le plan (1) passe par trois points situés sur une même ligne droite. Dans le cas où les plans (1) et (3) viennent à coïncider, les quatre lignes d’intersection avec les plans (2) et (4) se réduisent à deux ; la surface prend alors une forme particulière, (6), et elle est tangente aux deux plans (2) et (4) selon les lignes d’intersection avec le plan (1). Le plan qui passe