Séance du 25 juin 1858.
M. PLAZOLLES, curé de St-Martial, adresse à la Société deux pièces de vers ; l’une en patois, l’autre en français.
La première est une épître aux membres de la Société littéraire et scientifique ; le sujet de la seconde est résumé tout entier dans ce vers :
La Société remercie M. Plazolles de cette double communication.
M. V. CANET lit la dernière partie de son mémoire sur une question de littérature générale. Il formule ainsi la question à examiner :
Tous les peuples modernes ont-ils une littérature ?
Des différences nombreuses et profondes séparent les peuples anciens des peuples modernes. Elles viennent toutes d’un même principe : la religion. Si l’humanité se perpétue à travers les siècles, si une époque se relie à une autre pour continuer, achever, modifier ou refaire son œuvre, il faut qu’une idée générale préside à cette action et dirige ce mouvement. Avant J.-C., l’humanité cherchait sa voie par les efforts de la raison, et les conquêtes qui pouvaient résulter des épreuves qu’elle subissait. Après J.-C, elle marche librement, sûrement, dans le sein d’un progrès qui n’est pas sans doute toujours également appré-