éprouve un sentiment pénible en présence des lacunes qu’ils laissent voir, ou des incertitudes qu’ils font naître. Ces études et ces recherches n’en ont pas moins leur utilité et leur charme. S’il n’est pas possible de tout découvrir, il y a, du moins, des renseignements qu’il ne faut pas laisser perdre, et des faits qu’il est intéressant de recueillir, en attendant qu’il soit possible de les classer et de les compléter.
Séance du 11 juin 1858.
M. COMBES annonce qu’il a fait recueillir et transporter à l’hôtel de ville une pierre qui entrait dans la construction du Pont-Neuf, démoli en 1849.
Cette pierre, de grande dimension, est taillée et sculptée avec soin. Il est facile de le reconnaître encore aujourd’hui, malgré les incrustations dont elle est couverte en quelques endroits, et l’action exercée par le contact de l’eau. Elle porte, au milieu de deux branches entrelacées, les armes de France presque frustes, et au-dessous, en moindre dimension, l’écusson de Castres.
On y lit l’inscription suivante :
Le reste manque, mais il est facile d’y suppléer. Gaches dans ses mémoires inédits, en rendant compte des élections annuelles s’exprime ainsi :