Séance du 28 mai 1858.
M. F. MARTIN, avocat, est nommé membre ordinaire de la Société.
M. ROUMANILLE, membre correspondant, adresse à la Société trois brochures, en vers patois, intitulées : la Campano mountado, la Part d’au boun Diéu, li Sounjarello.
La Société en renvoie l’examen à M. Bru.
M. le président du Congrès de la propriété littéraire et artistique, qui, doit s’ouvrir à Bruxelles le 27 septembre 1858, transmet le programme des questions dont la solution est poursuivie. Il engage la Société littéraire et scientifique de Castres à se faire représenter par des délégués à ce Congrès, ou à donner son adhésion au but pour lequel il se réunit.
La Société examine les cinq parties du programme, relatives à la reconnaissance internationale de la propriété des ouvrages d’art et de littérature, à sa durée, aux droits de traduction, à la représentation des compositions dramatiques et musicales, à la reproduction des œuvres de dessin, de peinture, de sculpture, d’architecture, et à toutes les mesures qui peuvent sauvegarder les droits des auteurs, et favoriser la libre expansion des productions intellectuelles ou artistiques.
Le but poursuivi par le Congrès est digne à tous les égards de l’attention des hommes sérieux. Il s’agit d’une enquête à faire ; et par qui peut-elle être plus légitime-