Page:Procès verbaux des séances de la Société littéraire et scientifique de Castres, Année 2, 1858.djvu/142

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 142 —

l’espace destiné au nouvel édifice, un plan est produit par Mercier et mis en concurrence avec celui de Cailhau qui est préféré. Les travaux commencent ; mais ils sont arrêtés en 1682 par la mort de M. de Tubœuf.

Il propose la traduction suivante de l’inscription retrouvée :

Ces murs qu’un bras impie avait mis en poussière,
Par tes soins, ô Tubœuf, se relèvent nouveaux.
Trop longtemps oubliés, par toi rendus plus beaux,
À ton noble blason, ils doivent leur lumière.


M. COMBES lit ensuite une allocution dans laquelle il rappelle aux membres de la Société, plusieurs points sur lesquels il est utile que s’arrête leur attention, et que se dirige leur activité.

M. Combes croit qu’il est utile pour les Sociétés littéraires de revenir de temps en temps sur leurs pas, pour revoir le chemin parcouru, se rendre compte des efforts qu’elles ont faits, et constater, pour leur propre émulation, les résultats qu’elles ont obtenus.

Il résume les travaux dont la Société a entendu la lecture, depuis le commencement de sa seconde année, les opinions qu’elle a discutées et les faits intéressant le pays qui ont été le fruit des recherches auxquelles se sont livrés plusieurs membres. Il tire de ces divers actes, la preuve que la Société se trouve dans des conditions générales, qui assurent son existence et promettent un développement régulier du mouvement qui l’anime, et de l’influence qu’elle doit légitimement exercer.

Mais la bonne volonté a besoin de se retremper et de s’affermir de temps en temps. Il faut surtout que lorsqu’une occasion se présente, elle soit saisie avec empressement, et qu’elle devienne un objet spécial d’études, quand elle porte avec elle la promesse d’une utilité réelle.