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tères tératologiques, permet de ranger parmi les monstres composés doubles autositaires monocéphaliens déradelphes.

Il présente en effet comme eux, deux individus composants, sensiblement égaux en développement ; distincts et séparés à la région pelvienne ; réunis et en apparence confondus aux régions mi-sus-ombilicale, thoracique et cervicale, et confondus intimement à la région céphalique, de manière à ne présenter qu’une seule tête, allant en s’élargissant de la partie antérieure de l’occiput, et ne présentant aucune partie surnuméraire.

Les membres thoraciques, au nombre de quatre, sont disposés par paire, non pas comme dans certains monstres du même genre, entrecroisés et tournés du même côté que les membres pelviens, mais bien les uns au-dessus, les autres au-dessous du thorax, et d’une manière parfaitement symétrique.

Il est à regretter que lors de la préparation de ce monstre, les viscères n’aient pas pu être étudiés dans leur organisation et leur disposition relative. Le squelette lui-même, si important pour les études anatomiques, n’a pas pu être conservé. Il serait à désirer que ces monstres ne fussent plus ni un sujet de frayeur, ni des objets sans importance, pour les personnes, témoins de leur apparition. La conservation de ces êtres intéresse au plus haut point les progrès des sciences physiologiques et anatomiques.


M. A. COMBES entretient la Société, d’une délibération du chapitre de l’église cathédrale de Castres, en date du 2 janvier 1671. Elle porte en substance, une proposition de M. de Fossé, grand archidiacre, relative à la réédification de l’église St-Benoît. Cette proposition est acceptée. De 1671 à 1678, pendant les travaux préparatoires, pour la démolition de toutes les constructions qui occupaient