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Il aurait pour résultat immédiat de généraliser des procédés qu’il est important de connaître, et d’appliquer dans toute leur étendue.

La Société remercie M. Fabre de son intéressante communication dont elle reconnaît l’ingénieuse conception, et qu’elle croit appelée à rendre de bons et utiles services. Elle espère que le livre sera publié, et qu’il deviendra pour M. Fabre, un titre à la reconnaissance de tous ceux qui reconnaissent les avantages d’une articulation exacte et complète.


M. V. CANET annonce qu’il a trouvé dans les pièces justificatives de l’histoire du pays Castrais, par M. Marturé, l’inscription tronquée qu’il avait essayé de rétablir. Les expressions ne sont pas partout exactement reproduites, mais le sens général reste le même. Les nombreuses fautes que renferme la citation de M. Marturé sont, sans doute, des erreurs de copie ou d’impression. Il n’en faut pas tenir compte, car si elle avait été ainsi composée, l’inscription n’aurait eu aucun sens.

D’ailleurs, la pierre a été enlevée aujourd’hui de l’escalier dont elle formait la première marche, depuis plus de 60 ans, et il est possible de lire ce qu’il avait fallu d’abord supposer d’après quelques vagues indications.

Voici l’inscription complétée à l’aide de M. Marturé.

IMPIVS HANC ÆDEM DVDVM PROSTRAVERAT HOSTIS.
NVNC STVDIO TVBÆE TVO RENOVATA RESVRGIT.
HÆC PROSTRATA DIV TERRÆQVE ÆQVATA IACEBAT :
JAM PER TE RECREATA TVO CVM STEMMATE FVLGET.

Cette inscription avait été attribuée à l’église dont M. de Tubœuf avait jeté les fondements, ou au palais épiscopal qu’il avait fait construire. M. Marturé constate qu’on la lisait sur la porte principale de ce palais.