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sur tout ce qui peut servir à l’histoire locale. En offrant à leurs recherches un asile dans ses publications, en les associant eux-mêmes à son œuvre, elle voudrait encourager les travaux et vulgariser les découvertes. Trop de restes du passé ont disparu sans laisser de traces. Il importe de sortir de cette indifférence, ou plutôt de rompre définitivement avec ce dédain. M. Alibert a donné un bon exemple qui ne peut manquer d’être suivi. La Société lui vote des remerciements et lui confère le titre de membre correspondant.

Une commission, composée de MM. A. Combes, Cumenge, Tillol et Canet, est chargée de se transporter à Roquecourbe, et de recueillir, avec le concours de M. Alibert, tous les renseignements qui peuvent mettre sur la voie de nouvelles découvertes.


M. A. Combes lit, comme appendice à son travail sur la langue romane, quelques questions dont la discussion complète les opinions émises ou les détails donnés sur les phases diverses, les œuvres les plus importantes, et les noms les plus célèbres d’une littérature trop peu connue. Il y joint des citations qui permettent de suivre les changements par lesquels elle est passée, et d’apprécier, dans des genres d’un ton et d’un caractère différents, les richesses d’un idiome trop dédaigné.


Séance du 15 Mai 1857.


Présidence de M. A. COMBES.


M. le maire assiste à la séance.

M. le sous-préfet a transmis au président l’arrêté suivant de S. E. le ministre de l’instruction publique, relatif à la demande formée par la Société :