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borner à ces études où il excellait. Il eut eu plus de lecteurs et plus d’amis.

M. Nayral ne tardera pas à prendre place lui-même dans cette galerie qu’il vient de parcourir. On connaît quelques fragments de son Voyage à Royan et à Rochefort. Il termine aujourd’hui ce qu’il n’avait qu’ébauché. Ceux de ses confrères qui ont reçu ses premières confidences l’encouragent et le pressent. La publication annoncée lui donnera sa place parmi les écrivains qu’il vient d’apprécier, comme quelques lectures la lui ont déjà acquise dans l’opinion de ses amis.


Séance du 17 Avril 1857.


Présidence de M. A. COMBES.


M. Maurice de Barrau écrit pour rendre compte de la première réunion des délégués des Sociétés savantes. Il constate le véritable caractère de ce Congrès, et s’applaudit des dispositions manifestées par tous les membres qui le composent. Dans une époque où l’association se produit sous toutes les formes, et répand partout ses bienfaits, on doit être heureux de la voir appliquée dans l’intérêt des plus nobles préoccupations de l’esprit. La Province trop longtemps isolée, trouvera enfin un moyen de rendre ses recherches et ses travaux plus féconds, de les diriger vers un but commun, et de les assujettir à un plan général.

Les premières opérations du Congrès promettent des résultats satisfaisants, au double point de vue de la direction des Sociétés, et des moyens à employer pour ramener ou maintenir leurs efforts dans des limites où ils puissent être utiles.