Page:Procès verbaux des séances de la Société littéraire et scientifique de Castres, Année 1, 1857.djvu/48

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 48 —

Le cahier des doléances de la province du Languedoc en 1424 et, un peu plus tard, le livre terrier de la communauté de Castres, sont entièrement écrits en langue romane.

De 1500 à 1648, époque de la fondation de l’académie de Castrés, et terme de la première partie du travail de M. A. Combes, la langue romane passe par diverses vicissitudes. Elle est négligée pendant les guerres civiles et religieuses : elle recouvre sa prédominance dans les légendes et la conversation sous Henri IV : elle avait repris une partie de son ascendant et de sa vogues, comme instrument de poésie, au moment de la mort de Goudelin, son restaurateur, en 1649.


Séance du 6 Mars 1857.


Présidence de M. A. COMBES.


M. le président du tribunal de première instance assiste à la séance.

M. l’abbé Corblet, directeur de la Revue de l’art chrétien, adresse à la Société un numéro du journal qu’il publie. L’examen de cette brochure est renvoyé à M. l’abbé Boyer.

M. le président de la Société archéologique de Béziers, demande à établir des relations avec ses confrères de Castres, et à échanger avec eux les bulletins et les diverses publications. Cette proposition est acceptée. Les rapports des Sociétés entre elles présentent assez d’avantages, à des points de vue différents, pour que l’on doive tenir à les étendre et à les multiplier.