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qu’il est bien connu, et qu’il est au service d’une riche et brillante imagination.


M. Bénazech, docteur en médecine, rend compte de deux brochures dont l’auteur, M. Lalagade, médecin à Albi, a fait hommage à la Société.

L’une a pour titre : Nouveau procédé de conservation du virus-vaccin ; l’autre est intitulée : Études sur les revaccinations.

Après avoir donné une analyse détaillée de ces deux ouvrages, et rendu justice au mérite de cet habile médecin, comme écrivain et observateur distingué, le rapporteur décrit l’ingénieux procédé de conservation du virus-vaccin, dont M. le docteur Lalagade est l’inventeur. Il démontre sa supériorité sur tous les procédés employés jusqu’à ce jour, et ne doute pas qu’il ne soit généralement adopté.

Passant ensuite aux études sur la revaccination, il expose les nombreuses et intéressantes recherches de l’auteur. Il reconnaît comme lui, non seulement l’utilité, mais la nécessité des revaccinations. Il fait ressortir le talent avec lequel M. le docteur Lalagade a vengé la vaccine des accusations injustes que ses détracteurs font peser sur elle depuis sa découverte jusqu’à nos jours. Il prouve, péremptoirement, avec les arguments de l’auteur, que, depuis plus d’un demi-siècle, date mémorable de la découverte de la vaccine, la vie moyenne s’est augmentée de plus de cinq ans, et que les fièvres typhoïdes, les phthisies, les aliénations mentales que l’on attribue à l’emploi de ce préservatif, ne sont pas plus nombreuses qu’autrefois, et qu’elles doivent leur développement à des causes étrangères au virus-vaccin.

M. Bénazech fait connaître ensuite les récompenses que ses travaux et ses découvertes ont values à M. Lalagade.