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coupée en amont, il y a quelques années, et n’amène plus d’eau au regard. Actuellement, celle eau est déversée en égout rue de Crimée.

Le regard est en maçonnerie et en relief de 1 m. 50 c. sur le sol environnant ; il est complètement asséché, ainsi que les conduites qui y aboutissent, de sorte qu’au point de vue de la distribution des eaux, rien ne s’oppose à son dérase ment.

D’un autre côté, comme l’offre de 500 francs faite par M. Lecourt pour racheter les matériaux à provenir de la démolition, si elle est autorisée, nous parait équitable, nous sommes d’avis d’accueillir favorablement sa demande.

Dans les circonstances analogues, le regard Beaufils, situé rue de Belleville, n° 185, a été cédé à M. Piganiol, propriétaire, et dérasé par lui moyennant le versement d’une somme de 500 francs (voir arrêté du 26 juin 1895).

Mais, avant d’autoriser le dérasement du regard, nous pensons qu’il y aurait lieu de consulter la Commission du Vieux Paris, qui aura à donner son avis au point de vue archéologique, bien que le regard des Marais ne soit pas classé parmi les monuments historiques.

Enfin, comme la servitude qui résulte de la présence du regard dans la propriété est indivise avec celle qui résulte du passage de la pierrec des Mignoltes ; qu’il n’existe à cet égard qu’un seul arrêté de tolérance, en date du 4 février 1831, et qu’il n’est payé qu’une seule redevance de 1 franc pour.les deux servitudes ; que, d’autre part, la pierrée des Mignoties ne peut être ni coupée, ni abandonnée, il devra être nettement spécitié, dans l’arrêté autorisant le dérase ment du regard, que la servitude sera maintenue.

Paris, le 29 décembre 1903.

L’inspecteur de la distribution des eaux,
Signé : Vibert.

Renvoyée à la 1re Sous-commission.


14. — Renvoi au Comité des inscriptions parisiennes d’une proposition d’apposition de plaque sur la façade du musée Dupuytren.

M. le docteur Capitan dit qu’il a reçu de M. l’architecte de la Faculté de médecine la lettre suivante :

Paris, le 20 janvier 1904.

Monsieur,

M. le doyen de la Faculté a fait remettre récemment en état le vestibule du musée Dupuylrun, et il a pensé, à juste raison, quM serait intéressant de consacrer par le moyeu d’une inscription le passé de co dernier vestige des Cordeliers.

M. le Doyen m’a chargé de vous demander si vous

ne voudriez pas consentir à être son interprète auprès de la Commission du Vieux Paris pour la prier de fournir le texte de l’inscription à placer dans les deux petits panneaux que j’ai réservés à cet effet de chaque côté du Musée Dupuytren.

Veuillez agréer, etc.

Signé : GERHARD,

Architecte de la Faculté.

iV. B. — Il va sans dire que les frais sont entiè 2 rement à la charge de la Faculté.

M. le docteur Capitan ajoute que cette proposition concerne le Comité des inscriptions parisiennes, auquel on pourrait la renvoyer, en appuyant la demande de M. le doyen de la Faculté de médecine, car il s’agit là d’un vieux souvenir parisien d’un intérêt archéologique et historique considérable.

M. Edgar Mareuse dit que le Comité des inscriptions s’est déjà préoccupé de la question et qu’il est tout prêt à la reprendre.

Renvoyé au Comité des’inscriptions parisiennes.

15. — Reproductions de vues de la maison mortuaire de Voltaire.

M. le Président annonce qu’une délégation, composée de MM., Maurice Tourneux, Edgar Mareuse, Jules Claretie, André Hallays, Herbet, Wiggishoff, André Laugier, Auge de Lassus, Georges Gain, Duval-Arnouldj Gosselin-Lenôtre, Tesson et Lucien Lambeau, s’est rendue, le 19 janvier 1904j à la maison mortuaire de Voltaire, située rue de Beàune, au coin, du quai d’Orsay.

Après une visite approfondie, faite sous la conduite éclairée de M. Bouts, la Commission a décidé que l’insertion serait faite par la Commission du Vieux Paris, des états de lieux et actes de ventes.

Elle a décidé, en outre, les reproductions photographiques suivantes pour les cartons de Carnavalet :

1" Le grand salon ;

2° Les deux petits plafonds des deux cabinets ;

3° Le plafond de la chambre à coucher donnant sur le quai ;

4° Au 3" étage, le salon ;

5° Au 3e étage, le boudoir ;

6° La porte d’entrée sur la rue.