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9e fragment. — Torse et partie inférieure du corps se raccordant.
10e fragment, — Siège et partie inférieure du corps.
11e fragment. — Torse.
Chapiteau très mutilé, mais d’un beau caractère (placé sur le 3e fragment).
Enfin : un torse de saint Michel, probablement cul-de-lampe (placé sur le 10e fragment).
Dressé par l’architecte de la Cour d’appel,
DAUMET.
M. Selmersheim demande que la reproduction de ces intéressants vestiges soit faite dans le procès-verbal de la séance.
Cette proposition est adoptée.
Des remerciements’ seront transmis à M. Daumet pour sa communication.
8. — Adjonction d’un membre à la 1re Sous-commission.
M. Charles Sellier, secrétaire de la Commission du Vieux Paris, demande à faire partie de la 1re Sous-commission.
Adopté.
9. — Rapport présenté par M. Lucien Lambeau, au nom de la 1re Sous-commission, sur les mesures à prendre pour arriver à un meilleur aménagement des églises parisiennes au point de vue de la visibilité des œuvres d’art qu’elles renferment.
M. Lucien Lambeau donne lecture du rapport ci-après :
Messieurs,
Dans la séance du 2 mars 1899, une proposition était déposée par M. Georges Villain, signalant, dans l’église Saint-Roch, l’installation de draperies sur les grilles d’une chapelle et l’interception, de ce fait, à la vue du public, des sculptures vraiment remarquables qui la décorent,
Élargissant sa proposition, M. Georges Villain demanda, appuyé par la Commission tout entière du Vieux Paris, qu’une visite fût faite dans les églises paroissiales et que fût dressée, en une sorte d’inventaire, la liste de tous les objets d’art cachés à la vue des visiteurs.
Chargé par la 1re Sous-commission du soin de mener à bien l’exécution de ce voeu, nous nous sommes livré à un examen attentif et minutieux de toutes les églises de Paris, au point de vue de l’exposition et de la présentation au public des œuvres d’art qui y sont déposées.
Nous avons voulu nous rendre compte de ce que l’on voit mal ou de ce que l’on ne voit pas ; ressentant par nous-même l’impression désagréable éprouvée devant une chose que l’on ne distingue qu’à demi ou énervé d’en sentir d’autres, autour de soi, que pour une cause ou pour une autre il est interdit de voir.
Il ressort de l’enquête à laquelle nous nous sommes livré que presque partout, dans les églises, manque l’orientation artistique qui devrait présider à leur ornementation. On remarque avec peine le peu de souci qu’ont les fabriques de mettre en valeur les nombreuses pièces d’art qui leur viennent d’un peu partout et qu’elles accrochent ou déposent, comme par hasard, au premier endroit qui leur est tombé sous la main.
La loi, cependant, ne les a pas désarmées à ce sujet et, d’après le décret du 30 décembre 1809, la fabrique est tenue de pourvoir à l’entretien et à l’embellissement de l’église ; elle dit positivement, art. 37, § 3 : « les charges de la fabrique sont de pourvoir à la décoration et aux dépenses relatives à l’embellissement intérieur de l’église », et encore, art. ler : « les fabriques sont chargées de veiller à l’entretien et à la conservation du temple ».
Peut-être faut-il voir dans cette lacune de la loi, qui laisse à la fabrique seule le soin de la décoration et de l’embellissement intérieur, la cause du manque de méthode dans ce que nous appellerons l’organisation artistique de l’église !
Il nous a paru intéressant, avant de continuer, de demander à l’ouvrage de MM. Maurice Bloch et de Pontich, Administration de la ville de Paris, une consultation au sujet de la situation de la Ville vis-à-vis des églises paroissiales.
« La loi du 18 germinal an X, écrivent MM. Maurice Bloch et de Pontich, donnant force de loi au Concordat du 26 messidor an IX et le consacrant, interprétée par l’avis du Conseil d’État du 6 pluviôse an XIII, a décidé que les églises non aliénées qui étaient entre les mains de la nation devenaient la propriété des communes.
« En vertu de ces dispositions, admises irréfutablement par un avis du Conseil d’État du 12 décembre 1837, vingt-deux églises furent remises à la ville de Paris, savoir :
Saint-Roch, Saint-Germain-l’Auxerrois, Saint-Eustache, Notre-Dame-des-Victoires,
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