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M. le Président de la Commission du Vieux Paris.

Agréez, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.

Le directeur administratif de la Voie publique et des Eaux et égouts,

E. Defrance. »

M. Georges Villain signale quelques unes des inscriptions commémoratives qui sont dans le plus mauvais état, il demande quel est le service chargé de leur entretien.

M. Edgar Mareuse répond que ce soin appartient au service d’Architecture qui doit, avant l’Exposition, en faire un examen minutieux et procéder aux réparations qui seront reconnues nécessaires.

Des remerciements seront adressés à M. le Directeur des Travaux pour sa communication.

4. — Communication relative à la restauration de l’église Saint-Pierre-deMontmartre.

M. le Président donne lecture de la lettre ci-après de M. le ministre de l’Instruction publique :

Paris, le 20 janvier 1899.

Monsieur le Préfet,

J’ai l’honneur de vous informer que, sur l’avis de la Commission des monuments historiques, j’ai approuvé le projet présenté par M. Sauvageot en vue de la restauration du choeur de l’église Saint-Pierre-de-Montmartre.

J’ai, en même temps, adopté le principe de la participation de mon Département, de compte à demi avec la Ville, dans l’ensemble des travaux nécessaires pour la restauration intégrale de l’édifice.

Je vous renvoie ci-joint les pièces communiquées.

Recevez, Monsieur le Préfet, l’assurance de ma considération très distinguée.

Le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-arts,

G. Levgues. »

5. — Communication de M. Mentienne, maire de Bry-sur-Marne, relative à sa collection d’objets gallo-romains.

M. Alfred Lamouroux signalé à la Commission qu’il a reçu une invitation de M. Mentienne, transmise par M. le Directeur des Affaires départementales, pour visiter sa collection d’objets gallo-romains.

M. Georges Villain répond qu’il a visité cette collection, qui contient des choses intéressantes, des bronzes, des ustensiles, des ossements.

Des remerciements seront adressés à M. Mentienne.

6. — Communications relatives à des fragments de sculptures provenant de l’église Saint-Eustache.

M. Alfred Lamoureux donne lecture des communications suivantes :

Paris, le 31 janvier 1899.

Monsieur le Président,

Hier, en visitant les travaux de restauration de l’église Saint-Eustache, qui relèvent de mon inspection, j’ai constaté qu’il existait dans le chantier un certain nombre de fragments anciens, dont la plupart sont très intéressants et pourraient figurer au musée Carnavalet.

M. Gion est tout disposé à livrer à M.Cain les fragments qu’il voudra bien choisir, et je prends la liberté de vous signaler ce fait, étant persuadé qu’il y a intérêt à faire entrer dans les collections de la Ville partie de ces débris qu’on ne peut conserver indéfiniment dans le chantier, vu son exiguïté, et qui, fatalement, seraient conduits aux décharges publiques comme gravois.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments dévoués.

Signé : Selmersheim. »

" Paris, le 3 février 1899.

Monsieur le Président,

Pendant le cours des travaux de restauration de l’église Saint-Eustache, M. Gion, architecte chargé de ces travaux, a fait déposer