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mission du « Vieux Paris », dont il est le président.

L’inspecteur d’Académie,
directeur de l’Enseignement primaire
du département de la Seine,
Signé : L. Bedorez. »

M. Le Roux demande si la Commission de surveillance de l’enseignement du dessin est favorable à cette innovation. Il rappelle à la Commission qu’il avait voulu, il y a quelques années, soumettre à cette Commission de surveillance un projet tendant à faire faire au château de Villers-Cotterets des moulages de certaines parties de style Renaissance de ce château pour les donner en modèle aux élèves des écoles de dessin ; mais, presque tous les membres de cette Commission étant auteurs de méthodes spéciales, son projet avait été repoussé.

Acte est pris de la communication de M. le Directeur de l’Enseignement.

M. le Président donne connaissance à la Commission de la suite donnée aux décisions prises à la dernière séance :

Lettre adressée à M. Barye, lui annonçant que la Commission ne peut accorder le titre de « photographe de la Commission du Vieux Paris » ;

Remerciements à M. Tardu pour sa communication relative au théâtre Nicolet ;

Remerciements à M. Numa Rafflin pour sa communication relative à la rue Visconti ;

Remerciements à M. Coyecque pour sa communication relative au sceau de l’Hôtel-Dieu. Des négociations ont été engagées par M. Brown à ce sujet ;

Lettre à M. Bouvard au sujet du nettoyage des vitraux anciens de Saint-Germain-l’Auxerrois ;

Remerciements à MM. Bouvard et Nénot pour la communication du plan de la chapelle de Robert Sorbon ;

Remerciements à M. Mentienne, ancien maire de Bry-sur-Marne, pour diverses communications ;

Remerciements à M. Charles Magne, secrétaire de la Montagne Sainte-Geneviève, pour sa brochure sur le culte de Bacchus ;

Lettre à M. Cain pour le transport à Carnavalet de la pierre tombale placée dans la cave de l’école communale des Carmes-Billettes ;

Félicitations et remerciements à M. Sauvageot pour son nouveau rapport sur l’église Saint-Pierre de Montmartre.

M. Charles Lucas donne lecture de son rapport sur l’état des vitraux des églises Saint-Séverin et Saint-Médard :

« Messieurs,

« L’attention de la Commission de permanence ayant, dans la dernière séance de cette Commission, tenue le jeudi 30 juin, été attirée sur la nécessité qu’il y aurait à signaler à la Commission plénière l’urgence de travaux de réparation à apporter aux vitraux des églises Saint-Séverin et Saint-Médard, une délégation de la 1re Sous-commission, à laquelle M. Henri Carot, peintre verrier, et moi, avons été invités à nous joindre, a visité le lundi 4 juillet ces deux églises et examiné plus particulièrement les grandes verrières qui les décorent, en se reportant au consciencieux travail publié sur ces verrières dans le procès-verbal de la séance de la Commission plénière du 7 avril 1898.

« À l’église Saint-Séverin, et malgré la difficulté qui résulte, pour l’examen général des vitraux de cette église, de l’absence de tout chemin intérieur ou extérieur, — ce qui nécessitera un jour des frais relativement considérables d’échafaudages pour les travaux de réparation de ces vitraux, — nous avons pu nous convaincre que, à part quelques panneaux manquants et quelques autres refaits de la façon la plus déplorable, les quinze grandes verrières de la partie supérieure de la grande nef et du chœur de l’église Saint-Séverin ont surtout besoin de travaux d’entretien, et notamment du remplacement des feuillards maintenant les parties de verre, des clavettes assujettissant ces feuillards, et aussi du grattage et de la peinture de la plus grande partie de ces armatures, lesquelles sont couvertes de rouille et rongées en nombre d’endroits.

« Mais, grâce aux travaux de restauration des panneaux manquants et de ceux en fort petit nombre trop mal refaits autrefois, travaux qui pourraient être prévus dans des conditions à déterminer entre la Ville de Paris et l’État, l’église Saint-Séverin étant un monument historique classé, nous pensons que les vitraux de l’église Saint-Séverin pourraient attendre encore longtemps la réfection totale de leur mise en plomb et de leur ferrure.

« À l’église Saint-Médard, au contraire, église qui, malgré l’intérêt qu’offrent certaines parties de son architecture et les événements, dont elle a été le témoin, n’est pas un monu-