l’artiste ou le photographe, en lui indiquant de quel endroit la vue devra être prise.
La proposition écrite a encore pour but de permettre au service du musée Carnavalet de rechercher efficacement, ayant des indications précises, si une reproduction n’est pas déjà dans ses cartons.
M. Guiffrey appuie la proposition de M. Lucien Lambeau ; il estime qu’il est absolument indispensable d’indiquer le plus exactement possible le point à reproduire ; cette indication ne peut être bien donnée que par la personne qui propose.
M. Formigé dit que l’on ne s’explique pas très bien le mode employé pour les reproductions ordonnées par la Commission. Pourquoi telle vue est-elle plutôt peinte que photographiée ? et telle autre plutôt dessinée qu’aquarellée ?
Il pense également qu’il ne faudrait entrer que discrètement dans la voie de la peinture à l’huile, car il redoute l’encombrement qui ne manquera pas de se produire quand la Commission sera à la tête de deux ou trois cents toiles.
M. Édouard Detaille dit que la Ville ne manque pas de place pour les exposer.
M. Formigé répond que, au contraire, la Ville est très pauvre en fait de surfaces à garnir de tableaux. Il estime d’ailleurs que tous les documents recueillis par la Commission du Vieux Paris doivent être réunis au musée Carnavalet.
Il cite comme exemple de reproductions documentaires les travaux de la Commission des monuments historiques, qui ne fait faire que des reproductions susceptibles d’être mises dans des cartons.
M. Édouard Detaille dit que la 3e Sous-commission est encore dans sa période d’essais ; elle examine et étudie les divers procédés qu’il y aura lieu d’employer pour la reproduction des sites parisiens. Il ajoute qu’elle est toute disposée à examiner avec soin les desiderata exprimés par M. Formigé. Il affirme en outre que, en ce qui le concerne, il est entièrement favorable à l’adoption d’une méthode pour la réglementation des divers systèmes de reproduction.
Les observations de M. Formigé sont renvoyées à la 3e Sous-commission.
M. Édouard Detaille présente à la ratification de la Commission les quatre études peintes suivantes :
1° Vue de l’abside de Saint-Germain-des-Prés ;
2° Ancien parc de Montsouris ;
3° Le jardin de l’église des Carmes, par M. Paul Schmitt ;
4° L’hôtel dit du peintre Lebrun, par M. Cugnet.
Le même membre présente ensuite lesaquarelles ci-après :
1° Rampe d’escalier en bois, rue Dupin, 12 ;
2° La cour de l’ancien couvent des Bons-hommes, de Chaillot;
3° Le portail de l’ancienne chapelle du couvent des Bonshommes de Chaillot ;
4° Une autre vue du même couvent.
Ces quatre aquarelles sont de M. Delafontaine.
Sont également présentées à la Commission les photographies ci-après :
1° Le charnier du cimetière de Saint-Paul, dont il est question plus haut ;
2° L’hôtel du Luart, rue de Varenne ;
3° La cour du même hôtel ;
4° Cour des échaudoirs. — Abattoir de Grenelle ;
5° Vue extérieure. — Abattoir de Grenelle ;
6° Bouverie. — Abattoir de Grenelle ;
7° Cour d’un hôtel, rue de Varenne, 7 ;
8° Séchoir à l’abattoir de Grenelle ;
9° Cour à l’abattoir de Grenelle ;
10° Vue extérieure. — Abattoir de Villejuif ;
11° Cour à l’abattoir de Villejuif ;
12° L’escalier de l’hôtel du Luart, rue de Varenne ;
13° L’échaudoir de l’abattoir de Grenelle.
M. André. Laugier propose la reproduction des maisons ci-après, qui doivent être