Thou ; rue des Poitevins, 14, jolie grille de porte et puits curieux ; cour de Rohan, rue Mazet, 7, hostellerie du Cheval blanc ; place Saint-André-des-Arts, 11, les deux fenêtres Renaissance ; le coin de la rue Mignon et de la rue Serpente ; le quai d’Orsay et le curieux appartement de M. Pailleron, le café d’Orsay, les abords de la future gare d’Orléans ; les rives de la Seine vers l’Exposition.
Toutes ces reproductions sont adoptées.
M. Alfred Lamouroux pense qu’il faudra se hâter pour quelques-unes des reproductions à faire. Il cite, entre autres aspects en train d’être modifiés, les berges de la Seine transformées en quais droits, les travaux des quais, aux abords de l’Exposition, les bateaux-lavoirs, dont la suppression serait projetée, parait-il. Il ajoute qu’il avait été question de modifier le terre-plein du Pont-Neuf et d’enlever une partie des arbres qui s’y trouvent. Il pense qu’il serait du devoir de la Commission de s’élever contre ce projet et aussi contre celui, qui consisterait à couper les arbres plantés à l’embarcadère du pont Royal.
M. Le Roux, directeur des Affaires départementales, répond que l’information donnée dernièrement sur l’embarcadère du pont Royal et que rappelle M. Lamouroux est dénuée de fondement. Cet endroit, qui tient une si jolie place dans le panorama de la Seine, sera au contraire prochainement aménagé en square.
M. Louis Lucipia signale qu’il y a, à Sainte-Pélagie, une porte d’un cachot de la Bastille. Cette porte pourrait être enlevée immédiatement et transportée au musée Carnavalet. Des verroux d’un caractère curieux pourraient également trouver place dans ce musée.
M. Georges Cain, conservateur du musée Carnavalet, répond qu’il fera procéder à cet enlèvement.
M. Alfred Lamouroux pense que les reproductions les plus urgentes devront être faites par la photographie. Il propose, en outre, qu’aucun monopole ne soit donné aux artistes et aux photographes ; tous les talents devront être mis à contribution. Un appel pourra être fait aux amateurs qui voudront bien faire hommage de leurs travaux.
Cette proposition est adoptée.
M. Gerges Cain, conservateur du musée Carnavalet, annonce qu’il a déjà reçu la visite d’artistes distingués offrant de se mettre à la disposition de la Commission dans les meilleures conditions.
M. Périn pense qu’il serait peut-être utile d’insérer dans le « Bulletin municipal » la liste des aspects à reproduire. Les artistes pourraient ainsi en prendre connaissance et faire des propositions à la Commission.
M. Louis Lucipia répond que, les procès-verbaux de la Commission étant insérés dans le « Bulletin municipal », la liste visée par M. Périn s’y trouvera forcément reproduite.
La Commission décide, en outre, que tous les moyens de reproduction seront employés : gravure, photogravure, héliogravure, dessin, aquarelle, peinture, moulage, etc.
M. Breuillé pense qu’il sera utile d’examiner la question des produits photographiques au point de vue de la conservation des épreuves. La science de la photographie a fait de grands progrès, et il existe des produits dont l’emploi supprime l’altération des épreuves.
M. Alfred Lamouroux expose que la 1re Sous-commission a signalé le danger permanent que fait courir à la Bibliothèque historique le dépôt de pétrole qui l’avoisine.
M. Bruman, secrétaire général, dit que l’Administration s’occupe actuellement de cette affaire, à laquelle elle donne toute l’attention et toute la vigilance qu’elle mérite.
M. Alfred Lamouroux rappelle que la tour de Jean-sans-Peur se trouve dans un état déplorable de délabrement. Il pense qu’il serait temps que l’Administration voulût bien veiller au moins à sa mise en état de propreté.
M. Edgar Mareuse ajoute qu’il est presque impossible de la visiter, tellement l’entrée est obstruée d’ordures.
M. le Président répond que des instructions spéciales seront données au service chargé de veiller à sa conservation.
M. Georges Villain demande que tous les souvenirs gallo-romains soient réunis dans