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VILLE DE PARIS

1898

Commission du Vieux Paris


Séance du jeudi 3 mars 1898.


PROCÈS-VERBAL


La séance est ouverte à quatre heures, sous la présidence de M. le Préfet de la Seine, président.

Assistent à la séance : MM. Alfred Lamouroux, Quentin-Bauchart, John Labusquière, Pierre Baudin, Louis Lucipia, Breuillé, Blondel, Chassaigne Goyon, Georges Villain, Froment-Meurice, Levraud, Bruman, Arsène Alexandre, Augé de Lassus, Bunel, Leopold Delisle, Édouard Detaille, Formigé, Gosselin-Lenôtre, Jules Guiffrey, Laugier, Charles Lucas, Edgar Mareuse, Georges Montorgueil, Périn, Tourneux, Paul Viollet, Defrance, Le Roux, Brown, Le Vayer, Georges Cain, Hyérard.

Excusés : MM. Sauton, Longnon, Charles Normand, Victorien Sardou.

Secrétaires : MM. Lucien Lambeau, Charles Sellier, Tesson.

M. le Président prie les membres de la Commission qui auraient des observations à présenter sur la rédaction du procès-verbal de la dernière séance, de vouloir bien les formuler.

M. le Vayer dit qu’à la suite de regrets exprimés par plusieurs collègues à l’occasion de la démolition de l’hôtel d’Anglade, il a annoncé que des reproductions photographiques de cet hôtel existaient au musée Carnavalet et qu’elles avaient été exécutées par son ordre.

M. Alfred Lamouroux donne lecture d’une lettre de M. Charles Normand annonçant que c’est par erreur qu’il n’a pas été excusé à la dernière séance.

Ces rectifications seront insérées.

Le procès-verbal de la dernière séance est adopté.

M. Alfred Lamouroux, comme suite à son rapport contenu au procès-verbal de la dernière séance au sujet du fragment de construction gallo-romaine découvert dans la Cité en décembre 1897, présente quelques informations nouvelles. En démontant la partie du massif qui devait être remontée dans le square de l’Archevêché, on a découvert d’intéressantes inscriptions cachées jusqu’alors dans les joints de ce massif. Sur son invitation, M. Ch. Sellier en avisa immédiatement M. Longnon, l’un des membres de la Commission les plus autorisés en matière d’archéologie gallo-romaine. M. Longnon transmit aussitôt cet avis à l’Académie