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L’Intrus







À la porte de mon logis,
Impérieuse une main frappe.
Holà ! fantôme qui surgis
De quelque satanique trappe,
Quel es-tu ?
— Hôte toujours inattendu,
Je suis le grand semeur de deuil
Aux gages de la Destinée,
Et lorsque j’ai franchi le seuil
D’une maison prédestinée,
On y voit germer la douleur
Et l’épouvante et les alarmes,
Car je me nomme le Malheur
Et je préside au cours des larmes.