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Chansons vécues

Ohé ! tous les baisers brûlants,
Plus sonores et violents
Que des chocs bruyants de cymbales !
Ohé ! les baisers, fils des dents,
Tourmenteurs de chairs et mordants
Comme des rafales !
Quels sont les abris,
Favoris,
Où se groupe
Votre troupe ?
— Nous nous abritons
Au creux des fossettes
Qu’ont filles coquettes
Entre les tétons.



Ohé ! les amours sensuels,
Frères des Cupidons charnels
Et des impudiques caresses !
Ohé ! les amours enfantés
Par les déesses Voluptés
Au ciel des Ivresses,