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Chansons vécues

 
Oubliant la vie avec ses discordes,
Rythme ta pensée aux soupirs des cordes
Que font tressaillir les illusions !
Va vers la Beauté, va vers l’Harmonie,
Va vers le Mystère en qui le Génie
Puise la splendeur de ses visions.


Tes yeux sont fermés, voici l’accalmie.
Je veux te bercer, ma douce endormie,
En te murmurant de très vieux refrains ;
Car, en le parfum des choses anciennes,
Nous trouvons Toubli de nos vieilles peines
Et nous pressentons nos bonheurs prochains !



Publiée avec l’autorisation de M. DIGOUDÉ-DIODET, éditeur de musique, 39, faubourg Saint-Martin, Paris.