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La nouvelle Amante







  
Au vent de l’oubli je jette ta cendre,
Pauvre amour défunt en mon cœur vieilli
Retourne au Néant qui te veut reprendre,
Ô toi qui mourus de ne pas comprendre
Le rêve idéal que j’avais cueilli
Aux monts où le beau règne sur le tendre.



Que la douce paix veille sur tes restes,
Passé qui ne vis qu’en mon souvenir,
Du suprême adieu je te fais les gestes,
Je brise à jamais tes chaînes funestes,
Et j’attends, les yeux sur mon avenir,
Qu’un soleil nouveau luise aux lieux célestes.