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Chansons chimèriques







Larmes que verse le gamin
Vous êtes l’onde du matin
De sa journée ;
C’est vous qui fécondez son cœur,
Sol vivace où germe pour fleur
Sa destinée.



Larmes que répandent les grands
Quand les sinistres ouragans
Cinglent la vie,
Devant vous glissent les tourments,
De même que s’enfuient les vents
Devant la pluie.