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Cendres







Vieux gants embaumés
Des parfums aimés
Des enchanteresses,.
Éventails fanés
À jamais fermés
Des vieilles maîtresses,
Qu’on aime à revoir
Au fond du tiroir
Où l’oubli vous ronge,
Las ! vous rappelez
Aux cœurs désolés
Que tout est mensonge !


Cheveux réunis
Par des bouts jaunis
De vieilles dentelles,
Billets défraîchis
Et portraits blanchis
Des anciennes belles,