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Chansons chimèriques


Poursuivant alors ton chemin,
Penseur, tu te dis que l’Humain
Et le Terrestre ont un destin
Périssable ;
Et qu’amours, richesses, beautés,
Orgueilleuses félicités,
Ne sont que palais enchantés
Sur le sable.


Et tu songes que les cerveaux,
Donjons des pensers géniaux,
Tels les manoirs seigneuriaux
Des collines,
S’effondrent dans le trou béant
De l’impénétrable Néant
Que garde l’Oubli, ce géant
Des ruines !


Reproduction autorisée par G. ONDET, éditeur, 83, faubourg Saint-Denis, Paris. — Prix : pour chant seul, o fr. 35 ; avec accompagnement de piano, l fr.