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Les Ruines







Aux sommets abrupts des coteaux
S’érigent comme des tombeaux,
D’antiques manoirs féodaux
Les ruines,
Et devant l’amas délaissé
De ces vestiges du passé,
Penseur, par les rêves bercé,
Tu t’inclines.


Et tu songes pieusement
Qu’en cet ensevelissement
Sommeille l’amoncellement
D’une histoire
Que vécurent, au temps jadis,
Nobles dames, fiers Amadis,
Et que tu tranchas, Lachésis,
En sa gloire.