Page:Privas - Chansons chimériques, 1901.djvu/236

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
226
Chansons chimèriques


Aux gens de justice,
Ma très protectrice
Farine de choix
Qui pourra, je crois,
Blanchir maintes fois
L’âme de ces rois
Du vice


Aux gens de bon ton
Et haute noblesse,
À ma mort je laisse
En précieux don :
Masque de croyance,
Masques d’indulgence
Et d’humanité ;
Gens de qualité
N’ont, en vérité,
D’aucune bonté
L’essence.


Aux rimeurs errants
Je lègue et confie
Mon arme : ironie
Pour cingler les grands ;