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N-i, ni, c'est fini







Notre amour est à l'agonie
Et, sans espoir de guérison,
Il se meurt de monotonie.
Adieu donc, la belle Lison,
Quittons-nous sans acrimonie.
N-i, ni,
Lison, c’est fini.
Tout passe, tout casse, tout lasse ;
Tel le temps fuit, tel l’amour passe,
Du cœur par le destin banni.
N-i, ni,
Lison, c’est fini.


L’amour, vois-tu, mignonne Lise,
Est la coupe où le gai viveur
Boit la volupté qui le grise ;
Et tu sais que le vrai buveur
Boit d’un trait son verre et le brise
N-i, ni,
Lison, c’est fini,