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Chansons chimèriques







À celle dont je fus épris,
Je fis, un jour que j’étais gris,
Doux serments d’amours éternelles ;
Et depuis, las ! fatalement
Je violai ce beau serment
En courant des amours nouvelles.


Pour celle dont je fus épris
Et qui n’a pas encor compris
Les énigmes de l'âme humaine,
Je composai cette chanson
Qui lui servira de leçon
Dans quelque passion prochaine.


Ô celle dont je fus épris,
N’as-tu point autrefois appris