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Chansons chimèriques


Et sous ce joli
Pied fin où se pose
Ma lèvre déclose,
Fleurira l’oubli
Du passé morose.


Car lorsqu’il est vieux,
Le vrai sage oublie
Que jusqu’à la lie
Il but en le creux
Des coupes de vie ;
Mais comme il convient
Qu’un jour il revoie
Sa mortelle voie,
Lors il se souvient
De l’oasis Joie.


Mais il faut laisser,
Maîtresse jolie,
Comme une folie
Fuir ce doux penser
De mélancolie