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Chalands et péniches







Au débouché du grand Paris,
Rasant le flot boueux et gris
De la Seine,
Les péniches et les chalands,
S’en vont majestueux et lents
Devers quelque rive lointaine,
Sur ce tapis mouvant de l'eau
Qui t’entraîne,
Qu’emporte au loin, petit vaisseau.
Ta carène ?
— Ma carène cèle en son sein
Quelque précieuse parcelle
De cet indéfini butin
Que conquit le génie humain
Pour l’harmonie universelle !