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PREMIERE PARTIE
IV
Les caresses.

Les caresses, comme on le verra au cours de cet ouvrage, sont un moyen d’action qu’il ne faut pas négliger. Alternant avec les corrections, elles sont la base de l’éducation du cheval. Elles le rassurent, elles le calment en le mettant en contact direct avec son cavalier autrement que par l’impulsion.

Tous les chevaux, même les plus susceptibles, acceptent la caresse sur l’encolure. C’est donc l’encolure que le cavalier doit caresser. Il doit le faire franchement assez fort pour attirer l’attention du cheval et faire une diversion, mais sans brutalité. Il doit également éviter la trop grande légèreté de main, qui n’aboutirait qu’à chatouiller l’animal.

Dans le dressage, la caresse doit venir à propos. Elle doit suivre immédiatement la concession, comme la correction, la faute. Aussitôt la concession obtenue, caressez l’animal et laissez-le libre, sans rien lui demander pendant un instant. C’est là sa véritable récompense. Cette pratique facilite beaucoup le dressage.

Pour produire son effet complet, la caresse doit être accompagnée de la voix. Ces deux actions com-