Page:Principes de dressage et d'équitation.djvu/29

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
9
LE CHEVAL.

fait boire (trois quarts de seau d’eau environ) et on donne l’avoine. A quatre heures, chaque cheval reçoit une botte de paille comme litière, et à cinq heures un quart de botte de foin. Enfin, à sept heures, on fait boire de nouveau (même quantité qu’à midi), et on distribue la ration d’avoine du soir. Deux fois par semaine, je remplace cette dernière ration d’avoine par des màches.


III
Intelligence du cheval.

La difficulté dans tout le dressage est de faire comprendre au cheval ce qu’on lui demande et ce qu’on attend de lui.

La difficulté est grande, parce que le cheval, contrairement à ce que croient beaucoup de personnes, n’a qu’une intelligence très limitée.

La seule faculté qu’il possède et qu’il possède même à un haut degré, c’est la mémoire. C’est donc uniquement à la mémoire qu’il faut s’adresser, c’est elle qu’il faut frapper.

Le cheval n’est susceptible d’aucun attachement. Il n’a que des habitudes. Mais, ces habitudes, il les contracte aisément, trop aisément même et souvent il y tient avec excès. C’est un point dont il faut tenir grand compte.