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LE CHEVAL.

monter dehors. J’en fais donc d’abord des chevaux de promenade, ce que les Anglais appellent hacks.

Pendant les deux ou trois mois qui suivent, je confirme, en plein air, le travail appris au manège pour amener mes chevaux à être légers et liants dans les allures naturelles.

Ainsi, de septembre à la fin décembre, rien que des soins et du repos. De janvier à mars, dressage au manège ; et d’avril à juin, confirmation, au dehors, du travail appris dans les mois précédents.

En juillet, j’envoie mes chevaux à la campagne : je les laisse complètement libres dans la prairie et leur donne de l’avoine. C’est pour eux le mois des vacances.

En août, je reprends le travail en plein air, et en même temps, comme les bêtes ont eu du repos et ont pris des forces, je commence l’équitation savante. Mes chevaux étant résistants, déjà légers et bien équilibrés, le progrès est assez rapide, et généralement je termine leur éducation de chevaux d’école vers la fin de décembre, quelquefois deux mois plus tôt ou plus tard, selon les difficultés que j’ai rencontrées et aussi suivant le travail plus ou moins savant auquel je les destine. Je leur donne alors un nouveau repos de quinze jours, et ensuite, si cela est possible, je les fais chasser.

Ce n’est qu’après ces différentes épreuves que je considère leur éducation comme complètement terminée.

J’ai alors, en effet, dans le même animal, un excel-