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III
PREFACE

Le maître vint, apportant avec lui la méthode qui ordonne toutes les connaissances, les relie entre elles, et en dégage le principe directeur.

Dès lors, je travaillai dans la lumière. Tout devint clair, aisé, naturel. On me présentait un ensemble de vues rationnelles sur la combinaison des effets de l’homme et du cheval, qui me permettait de tout classer, de tout interpréter, de tout comprendre. Restait l’application. Une fois la méthode entrée dans la tête, il s’agissait de la faire passer dans les mains et dans les jambes, c’est-à-dire de faire l’éducation des réflexes. J’y consacrai obstinément tous mes efforts. Evitant soigneusement l’a peu près, je m’attachai par une attention plus soutenue, par une observation plus curieuse des détails, par une pratique plus délicate, à développer cette finesse de perception des mouvements et des indications du cheval, qui permet d’opposer instantanément, dans la juste mesure, effet à effet, et qu’on appelle le tact équestre.

Enfin je pouvais raisonner et travailler par moi-même ; j’étais maître de mon art. Je pouvais faire, et je fis, la critique de la méthode. Tout passer au crible, tout soumettre à l’épreuve du manège, élaguer, modifier, innover.