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PRÉFACE




Je n’apporte pas ici des doctrines scientifiques : mes prétentions ne sont pas si hautes. Je suis simplement un écuyer pratiquant le cheval depuis près de cinquante ans, le connaissant, l’aimant et capable d’en raisonner.

J’avais huit ans quand on m’a mis, pour la première fois, sur le dos d’un cheval. Mon humble personne n’était pas évaluée à un très haut prix, et, dès qu’un cheval résistait ou faisait une défense, on s’écriait à l’envi : Mettez le gamin dessus. Et on le mettait dessus, le gamin, et en avant ! des talons, de la cravache et de la chambrière. Le gamin se tenait s’il pouvait et comme il pouvait, ou roulait à terre pour être aussitôt remis à califourchon.

Tels furent mes premiers pas dans l’art équestre. C’est ainsi que j’ai commencé, dès l’en-