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notes d’un condamné politique.

m’étais offert pour le premier emploi venu : mais tout avait été inutile.

Pendant ce temps, mes quelques pièces d’or et mes quelques schellings avaient disparu. Au bout de trois semaines, mon hôte, qui était cordonnier et qui commençait aussi lui à manquer d’ouvrage, me donna l’ordre de ne pas rester chez lui plus longtemps. Il était payé, et il savait que j’avais épuisé mes ressources.